Un peu de tout et de tout un peu

Un peu de tout et de tout un peu

Sans la musique la vie serait une erreur


Ecouter Beethoven améliore les performances physiques

La musique adoucit les moeurs, elle améliore aussi les performances physiques si on l'écoute pour rythmer la pratique d'un exercice physique type fitness, gymnastique etc .

Et les meilleures performances sont obtenues non avec la danse, comme on aurait pu le croire mais bien avec la musique classique : non seulement elle augmente la résistance à l'effort en diminuant la sensation de l'effort fourni mais elle réduit aussi la fréquence cardiaque et la pression artérielle. Ecouter de la musique classique réduit le niveau de sécrétion du cortisol, l'hormone de stress. En tête de liste des musiques performantes ? La 4e symphonie de Beethoven et plus particulièrement son 4e mouvement, Allegro ma non troppo. Et il paraît qu'écouter la musique avant l'entraînement permet déjà une mise en condition favorisant la performance. 

Source : http://www.dailymail.co.uk/news/article-2265657/Why-classical-music-inspire-exercise-Relaxing-qualities-reduce-heart-rate-blood-pressure.html

L'information n'est peut-être pas neuve mais elle reste d'actualité ... comme la musique !


21/08/2015
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L'habit ne fait pas le moine mais il cote la musicienne

Selon la revue Psychology of music la tenue vestimentaire des musiciennes influence lourdement la perception du talent  de celles-ci.  Quatre violonistes entre 20 et 22 ans de même taille et même groupe ethnique ont joué le même morceau musical dans trois tenues différentes.  Les douze enregistrements dans la video montrée à 30 experts (étudiants et membres du Sheffield Philarmonic) ont été ensuite remplacés par celui d’un musicien anonyme n’ayant pas participé à l’étude. La même performance musicale a été nettement moins bien notée lorsque la violoniste était en robe soirée plutôt qu’en jeans ou en fourreau sexy.  Qui a dit que l’habit ne fait pas le moine ? Elide Montesi

Source : Griffiths NK. Posh music should equal posh dress’: an investigation into the concert dress and physical appearance of female soloists. Psychology of Music April 2010 38: 159-177 doi: 10.1177/0305735608100372.


23/04/2014
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Les coeurs des choristes battent en choeur

Chanter en chœur entraîne une harmonisation des battements cardiaques des choristes. Ceci est le constat d’une étude suédoise menée auprès de 15 chorales différentes. Les choristes doivent en effet inspirer et expirer au même moment, et le rythme cardiaque s’accélère et ralentit au cours des mouvements respiratoires. Plus le morceau est structuré en différentes parties et plus les battements cardiaques s’harmonisent et cela est d’autant plus manifeste que le rythme du morceau est lent. Les cœurs battent aussi en chœur. El.M

 

Source : http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-23230411


23/04/2014
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La Traviata à l'hopital

Après midi opéra hier, spectacle autour de la Traviata, Pas vraiment un opera car il ne s'agissait pas de la version intégrale mais d'une version concertante, plus qu'un simple récital puisque tous les grands airs de ce magnifique opéra ont été joués et chantés avec un récitant pour assurer les enchaînements. Pas d'orchestre symphonique mais l'ensemble instrumental à vent de l'académie de Thuin avec une majorité de jeunes musiciens amateurs et quelques musiciens chevronnés à chaque pupitre pour les soutenir. Par contre les chanteurs, des vrais professionnels, Evelyne Bohen qui a déjà chanté le rôle de Violetta dans les opéras de plein air (chateau de la Hulpe, palais des princes évêques à Liège mais aussi dans quelques villes françaises), son époux Bruno De Jonghe, un excellent baryton dans le rôle de Germont et Bertrand Lhote, un jeune ténor dans le rôle d'Alfredo. Je me demandais comment il était possible de jouer un tel opéra de Verdi sans la moindre corde... les violons y pleurent souvent. Mais faute de violons, les clarinettes sont parfaites pour faire vibrer aussi la corde des émotions. Et les jeunes musiciens de cet ensemble ont très bien tenu la route sous la direction de Christian Durieu, un chef posé ne se donnant pas en spectacle par des gesticulations excessives. 

Ce furent finalement trois heures de pur bonheur musical avec juste une fausse note qui n'était pas musicale : les bottines aux lacets rouges on ne peut plus anachroniques et mal assorties à son costume que portait le ténor... Et si je me suis laissée aller à remarquer ses bottines c'est parce que son interprétation n'était pas des plus convaincantes.

Et une note amusante : les billets de réservation pour ce concert joué dans l'auditorium de la clinique Vésale à Charleroi étaient disponibles entre autre dans ... une pharmacie !


04/03/2013
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La musique et la mort

En décembre, la revue allemande Deutsche Medizinische Wochenschrift a publié un article en hommage aux victimes de la scène. Aux Pays Bas, au cours des festivités pour le 35e anniversaire de l'orchestre symphonique de Leuwaerden, son fondateur, Geraard van de Weert dirige un des morceaux préférés de leur répertoire, la Moulinet-Polka lorsqu'il s'écroule subitement. Il décède quelques heures après d'un infarctus. Le cas n'est pas exceptionnel, l'auteur évoque un autre épisode survenu à Berlin en 2001, le chef d'orchestre Sinopoli meurt d'un infarctus pendant qu'il dirige Aïda. C'était la première oeuvre que Sinopoli avait dirigée 20 ans plus tôt en 1981 et il l'avait choisie pour son retour à Berlin. Ce fut la première et la dernière oeuvre qu'il dirigea. Aussi funeste, Tristan et Iseut de Wagner dont les accords ont été les derniers entendus par les directeurs d'orchestre Felix Motti et Joseph Keilberth, décédés tous deux au même endroit de la partition. Pas plus de chance pour le premier interprète de Tristan, Ludwig Schorr mort à 29 ans peu après la première à Munich. L'article rappelle aussi le décès du baryton Leonard Warren, qui réussit à terminer l'air "Morir, tremenda cosa" en 1960 au Metropolitan de New York. De même le ténor Aroldo Lindi (nom de scène de Harold Lindau) est décédé au cours de l'exécution des Pagliacci de Leoncavallo à San Francisco en 1944. L'action de la musique sur le système cardiovasculaire peut s'expliquer par les changements des paramètres cardiovasculaires par le volume trop élevé ou un rythme trop rapide. Mais les données manquent pour tirer des conclusions. L'auteur souligne cependant que ces événements surviennent au cours de moments d'une charge émotionnelle intense comme ceux vécus sur les scènes des opéras. El. M (publié dans la newslettre La lettre du médecin en janvier 2013)
Source : Paul M. Der Tod des Dirigenten - kardiovaskuläre Todesfälle auf Orchesterpodium und Opernbühne. Dtsch med Wochenschr 2012; 137: 2712-4. 
 
 
 
 

09/02/2013
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